FESTI'FRAT, le 11 juin, un grand Rassemblement du Diocèse !
Festival de la Fraternité ... pour que GAGNE la FRATERNITE !
Une bonne vingtaine de personnes de St Jean du Mont d'Anzin y a participé.
La Chorale des P'tits bonheurs a ouvert la journée avec le chant du Colibri, inspiré par la légende du Colibri.
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt.
Tous les animaux, terrifiés et atterrés, observaient, impuissants, le désastre.
Seul, le petit colibri s'active, allant chercher quelques gouttes d'eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d'un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit :"Colibri ! Tu n'es pas un peu fou ? Tu crois que c'est avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu ?"
"Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part."
La chorale termine ainsi le chant : "Soyons tous colibri et adieu l'incendie !"
D'entrée de jeu, le ton a été donné par des témoignages développant ce thème :
la Fraternité qui GAGNE !
- Le groupe "Place et Parole des pauvres" a décliné le mot gagner :
- "gagner, c'est marcher ensemble vers l'autre."
- "gagner, c'est la fraternité qui se propage."
- "gagner, c'est déjà avoir du respect de soi."
- "c'est une bonne nouvelle qui se répand."
- "c'est gagner collectif !"
- L'aumônerie des gens du voyage.
- Sœur Marie-Stella œuvre dans un orphelinat au Togo, pour des enfants malades du sida.
- Les nouveaux baptisés :"dans le groupe, on grandit en fraternité et cela permet aux nouveaux baptisés de croître".
Témoignages suivis d'une Table ronde, avec Monseigneur Garnier, Jean-Claude Caillaux fondateur de la Fraternité de la Pierre d'Angle et Sœur Marie-Stella.
Plusieurs questions en sont ressorties, dont : "la fraternité, ça coûte quoi ? ça rapporte quoi ?"
- ça coûte, car cela nous demande des efforts !
- mais ça rapporte plus de vie, ça rapporte de l'affection, la connaissance de l'autre !
La suite de la journée a été dans cette dynamique !
Dans l'après-midi, les participants se sont répartis dans différents ateliers. En voici quelques-uns :
- la fraternité dans les quartiers populaires, comment la vivons-nous ? (religieuses en quartiers populaires)
- pas sans l'autre ! (pastorale catéchétique spécialisée)
- métissages et différences (les Centres Sociaux)
- vivre ensemble au village (Carrefour de l' Eglise en rural : CMR et Vivier)
- jeunes de quartiers populaires, entrepreneurs et dirigeants, si on se parlait ! (JOC et Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens)
- construire ma cité idéale (Action Catholique des Enfants)
- œcuménisme : tous gagnants pour l'unité (Groupe ELIM)
- changer le regard sur la détention (Aumônerie de prison et Secours Catholique)
- saviez-vous que vous avez des talents ? (Solidarité Nouvelles face au Chômage)
- le brassage des cultures nous fait avancer (ACF)
Lors de la célébration d'envoi, un diacre-clown a relu l'évangile de la guérison de Bartimée, avec le regard de la fraternité : Jésus fait tout à l'envers, il s'intéresse à un aveugle, il lui demande ce qu'il veut... mais c'est pour remettre le monde à l'endroit !
Avec beaucoup de fraternité, avec du coeur et de l'action, nous pouvons permettre, nous aussi, que le monde soit remis à l'endroit.
Quelques participants de St Jean du Mont d'Anzin vous livrent leurs impressions et ce qu'ils en retiennent.
- "des milliers de colibris éteindront les incendies. Soyons tous colibris." (Odile)
- "journée très festive, dans une ambiance sympa où l'on retrouve des personnes connues, éparpillées dans le diocèse. Journée enrichissante par les ateliers. Personnellement, l'atelier "changer le regard sur la détention" m'a beaucoup plu. Et puis, bravo au Groupe "Les Peluches" et à la Chorale des P'tits Bonheurs !" (Nelly)
- "au cours de cette journée « Festi’frat » ce passage de d’Évangile interprété de façon vivante et si simple par le diacre comédien-clown Luc m’a beaucoup touchée : (cf évangile selon St Marc 10 , 46-52)
- « Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule considérable; le fils de Timée (Bartimée) un mendiant aveugle était assis au bord du chemin... Bartimée, écrasé de misères et de malheurs, allongé sur la route, au bord du chemin, la paume tendue pour quémander sa subsistance. (aveugle, il n’a que ce moyen)
Soudain, la rumeur grondante de la foule considérable suivant Jésus le Nazaréen parvient à ses oreilles. Alors il crie de toutes ses forces « Jésus, Fils de David aie pitié de moi » de plus en plus fort ! Les disciples, (Marc en premier) les bien-portants les biens-pensants lui intiment, à mesure que Jésus se rapproche, de se taire et de les laisser passer.
Jésus n’est plus qu’à quelques pas de l’aveugle, il s’arrête et demande « appelez-le ! » Marc s’approche de Bartimée, l’exhortant cette fois (au lieu de l’exclure comme en premier) « Courage, aie confiance, il t’appelle ! »
Bartimée bondit rejetant son manteau (le manteau de son impuissance et de ses humiliations) et vient à Jésus qui lui demande : » Que veux-tu que je fasse pour toi ? » l’aveugle répond : « Rabbouni que je vois ! » Jésus lui dit « Va ta foi t’a sauvé ! » Aussitôt il recouvre la vue et il chemine à sa suite.
C’est l’attitude et le regard que Jésus porte sur l’aveugle qui opère le retournement dans le cœur de Marc, au lieu de considérer l’aveugle avec suffisance et dureté désormais il regarde Bartimée avec compassion et empathie.
Jésus remet les choses qui sont à l’envers à l’endroit." (Denise)
Sœur Jeannine, Auxiliatrice de la Charité