Edito pour la fête des mères

Choisi par l'abbé Pascal en ce jour de la fête des mères.

Ce soir, Seigneur, je te prie pour maman, celle qui m’a porté pendant neuf mois… celle qui accourait à mon moindre cri… celle qui consolait mes pleurs si tendrement… C’est pour elle, que, ce soir, je te prie, Seigneur.

 

Oh ! Elle a bien vieilli, ma maman, elle n’a plus l’âge de ma naissance… mais pour moi, elle reste jeune car elle est maman.

 

Si ses mains ne sont plus si fines, si les veines paraissent, si elle n’arrive plus à tenir l’aiguille… ce sont les marques du temps et du travail. Mais ses mains, quand elles prennent les miennes, restent si tendres, si douces. Béni sois-tu, Seigneur, pour les mains de maman.

 

Si ses yeux ont perdu leur acuité que même les lunettes ne suffisent plus… ce sont les marques des nombreuses veilles… et peut être l’érosion des larmes… Mais ses yeux, quand ils me regardent, sont le miroir de son amour. Béni sois-tu, Seigneur pour les yeux de maman.Mère et fils Mère et fils  © - fotolia.com

 

Maman est un peu dure d’oreille… oreilles usées par les confidences et les petits bisous… mais elles restent la porte de son cœur… Béni sois-tu, Seigneur pour les oreilles de maman.

 

Ses cheveux ont blanchi. Ce sont les fils de sagesse, de sagesse de longue vie : maman a vieilli, elle est même très vieille… Béni sois-tu, Seigneur, pour les cheveux de maman.

 

Un jour, ses yeux se fermeront sur moi pour s’ouvrir sur Toi, Seigneur… Puissent-ils emporter un dernier regard de mon bonheur d’être près d’elle… Et ce sera son bonheur à elle, pour l’éternité.

 

Merci Seigneur, de me l’avoir donnée comme maman.

 

Pastorale scolaire des diocèses francophones de Belgique.

 

Article publié par Jeunescathocambrai Com • Publié le Dimanche 29 mai 2016 • 636 visites

keyboard_arrow_up