Même avant que se déclare la maladie grave de Mgr Garnier, en vue de son âge, il avait demandé qu’on lui envoie un évêque coadjuteur, pour préparer avec lui sa succession. Le pape vient de le lui attribuer dans la personne de Mgr Vincent Dollmann.
Celui-ci est déjà ordonné évêque, depuis six ans, auxiliaire de l’évêque de Strasbourg, après une carrière passée auprès des jeunes, dans les séminaires, à Rome et aussi en paroisse. Il est actuellement encore supérieur du séminaire de Strasbourg. Il a du mérite à accepter tous ces changements que l’Eglise lui demande (il a même du mérite sur le plan personnel d’accepter un changement de diocèse, parce qu’à Strasbourg, le clergé est payé par l’Etat, il verra peut-être son traitement divisé par cinq… ?).
Notre diocèse, malgré son importance numérique (« un million d’âmes à aimer » répétait volontiers Mgr Delaporte), est à l’image de notre région : on est des « faiseux », on ne crâne pas mais on est courageux ; on n’a pas beaucoup de moyens, mais humblement, on fait des grandes choses, et avec beaucoup d’humanité et de chaleur. Qu’on accueille aussi dans ce sens notre nouvel archevêque !
Le jour de la démission ou du départ de Mgr Garnier (qui est très fatigué), il devient automatiquement archevêque de plein droit, et on lui devra toute notre affection et loyauté.
Notre évêque est déjà très heureux du choix de son coadjuteur. Et entre temps, continuons à bien prier pour Mgr Garnier, et espérons qu’on aura l’occasion de lui exprimer dans de bonnes conditions toute notre gratitude !
Mgr Dollmann arrive déjà très bientôt, le 10 juin, à Raismes (mais seulement, vu les lieux, pour les « professionnels » du diocèse, l’accueil « grand public » sera pour plus tard)
P. Bruno