Mercredi commence le temps béni du Carême.
Ce n’est plus la référence culturelle forte que cela a été avant la « déchristianisation » de nos pays. Ce serait plutôt le Ramadan qui parle aux esprits quand on évoque un temps religieux d’efforts.
Les rues ne seront plus remplies de paroissiens, d’enfants et de jeunes qui arborent (fièrement ?) la petite croix de cendres sur leur front.
Et pourtant, ce temps de carême peut être béni si on en fait ensemble un temps pour se retourner sur soi :
- est-ce que je vis bien avec les autres et avec Dieu ?
- Suis-je prêt à un effort de solidarité avec le CCFD ?
- Me tournerai-je un peu plus vers Dieu par la prière, la lecture des textes de la messe du jour, des petits arrêts pour me concentrer et méditer ?
- Serai-je capable de me libérer de ce qui m’envahit un peu trop (pour beaucoup, un petit jeûne d’internet et d’écrans ferait du bien !).
- Découvrirai-je que se tourner vers Dieu cela peut être aussi de se redécouvrir mieux soi-même ?
Madeleine Delbrêl disait « Comment ça se fait que si Dieu est partout, que moi je sois si souvent ailleurs ? ».
Dans cet effort, on sera soutenu aussi par le temps… Le carême, c’est aussi le retour des fleurs, des petits oiseaux et des températures plus clémentes. Merci Seigneur de ce temps de grâce de quarante jours !
P. Bruno