"Lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort"

Un nouvel édito du Père Bruno

La lecture de St Paul de ce dimanche recèle une de ces phrases fortes dont Paul a le génie, et qui est un marqueur de notre christianisme. Le philosophe Nietzsche (passablement anti-chrétien) l’avait bien compris, qui critiquait notre foi en nous reprochant de ne pas être et de ne pas vouloir être des forts. Tout d’abord, son idéal de l’Uebermensch, de l’homme supérieur, mis en œuvre dans les théories nazies, n’a pas apporté beaucoup de bien à l’humanité. Ensuite, il n’a pas dû comprendre les efforts et l’héroïsme que requièrent la douceur et l’humilité, ces idéaux chrétiens. Il n’a pas voulu voir en face que la faiblesse est de toute façon notre destin, notamment quand vient le grand âge. Autant en prendre notre partie et en voir les ressources et les vertus : nous voir avec réalisme, avec nos faiblesses et nos limites, et cultiver la grandeur de l’humilité, c’est une très grande et bonne chose. Et finalement, quel risque prenons-nous quand nous nous reposons sur une Force bien plus grande, celle du Seigneur ? Nous savons que c’est la force de l’amour, et nous lui donnons notre confiance, pour que cet Amour soit aimé ! « Afin que le puissance du Christ fasse en moi sa demeure » comme le dit si bien St Paul.


Bonnes vacances !

 

Père Bruno

Article publié par Paroisse • Publié le Jeudi 05 juillet 2018 • 1238 visites

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