C’est une expression qu’on entend souvent par les temps qui courent. Les lectures de la messe de ce 3° dimanche du temps ordinaire nous parlent du temps… mais pas de la météo.
Jonas parcourt la ville de Ninive en un temps record (une journée au lieu de trois), non pas pour s’entraîner au marathon, mais parce qu’il y a urgence pour les habitants de Ninive de se convertir. Et ils le font…
Pour Saint Paul « le temps est limité ». Il est temps de se préparer en faisant « comme si », en vivant pleinement au cœur de ce monde en sachant que « le monde tel que nous le voyons est en train de passer ».
C’est l’urgence de la mission qui pousse Pierre et André, puis Jacques et Jean à suivre Jésus « aussitôt », en laissant tout. Et tout cela parce que « les temps sont accomplis, le règne de Dieu est tout proche ».
Et nous, alors, deux millénaires plus tard ? Parmi toutes les propositions de nos paroisses, du doyenné et du diocèse qui nous seront faites cette année (et il y en aura beaucoup !) prenons le temps d’en choisir l’une ou l’autre pour répondre aux appels du Seigneur. C’est aussi une manière de se convertir, de se détourner de soi-même pour se tourner vers l’Autre.
Et dans ce domaine, il y a toujours urgence, la même qu’autrefois. Mais il est toujours temps de se mettre en route.
Abbé Jack