Un sondage récent auprès des jeunes Européens apporte les chiffres suivants : les sans-religion sont désormais majoritaires en Europe parmi les 16-29 ans.
En France, ils sont 64 %, et 23 % des jeunes s’identifient en revanche en France comme catholiques (moitié plus encore que les jeunes musulmans).
En Pologne, 82 % des jeunes se déclarent encore catholiques, chez leurs voisins tchèques seulement 7 % (la Tchéquie a depuis le moyen âge une histoire douloureuse avec l’Eglise catholique).
Et chez nos jeunes catholiques de France, entre ceux qui vont à la messe plusieurs fois par semaine (un pour cent quand même), et ceux qui n’y vont jamais (26%), il y a encore toutes les variantes (mais 38 % de ces jeunes catholiques déclarent y aller à l’occasion des grandes fêtes). Les jeunes femmes sont largement plus pratiquantes que les jeunes hommes.
Est-ce que nous appuierons les efforts de notre bon pape François de redonner aux jeunes une voix dans l’Eglise, comme il s’y applique avec le pré-synode des jeunes à Rome ?
Est-ce que nous ferons une place chez nous, en inventant des nouvelles animations, un bon accueil ?
Et surtout, en ce temps de Pâques, nos "têtes de ressuscités", notre joie de vivre en chrétiens, seront-elles rayonnantes de notre bonheur d’avoir la foi, de savoir d’où l’on vient et où l’on va ?
Il n’y a que ce bonheur et cette joie qui puissent attirer les jeunes. Une spécialiste de la catéchèse qui est venue parler à la maison du diocèse récemment a rappelé que les jeunes (et les enfants) ont un soif spirituelle immense et intense, et que nous passons trop à côté de ça, parce que nous ne savons pas leur donner la parole…
Il y a du pain sur la planche !
P. Bruno