Après les croissants du dimanche matin… Qu’est-ce qui vous fait courir à la messe le week-end (enfin, courir… surtout le dimanche matin…) ?
Est-ce la suite d’une longue habitude bien ancrée dans votre vie de chrétien (« on a été appris comme ça ») ?
Ce n’est en soi pas une mauvaise raison, cette fidélité de toute une vie. Mais il y a peut-être aussi l’attirance d’entendre une « bonne parole », parfois exigeante, parfois difficile, mais nourrissante. Vous avez sans doute une Bible chez vous, mais peut-être qu’il y a un peu de poussière sur les tranches dorées, alors ce n’est pas plus mal d’entendre la parole de Dieu à la messe. Garde-t-elle sa force et sa nouveauté à chaque fois, même si ces récits et ces enseignements, vous les avez entendus si souvent déjà ? Si vos curés savent au moins aussi l’éclairer dans une bonne homélie (faites-leur savoir si ça va ou si vous vous ennuyez)…
Est-ce de participer au mystère eucharistique et de communier vraiment au corps du Seigneur ?
En gardez-vous la faim ? Est-ce aussi (on peut l’espérer) de communier entre nous, de retrouver votre « famille élargie », celle de l’Eglise, d’échanger entre voisins, d’avoir les nouvelles des uns et des autres ? Sommes-nous assez attentifs alors de nous accueillir entre nous ? Allons-nous vers ceux qui sont plus isolés ?
On signale que les enfants du caté nous manquent de plus en plus à nos messes. Cet édito n’est bien sûr pas le moyen adéquat pour s’adresser aux absents. Peut-être vous ferez-vous les relais pour les réinviter…
Mais surtout, comment ensemble pourrons-nous faire sentir aux autres que la messe, c’est pas toujours évident, et c’est parfois la routine …
mais que ça devrait être du bonheur… entre nous et avec le Seigneur !
P. Bruno