J’ai reçu le sacrement de confirmation samedi. Ce sacrement, je ne pensais jamais le demander un jour. Pourquoi faire ? Je n’en ai pas besoin. Je suis baptisée, j’ai une instruction religieuse alimentée par goût, curiosité et intérêt pour l’histoire du Christ. Que dire de plus ?
Et puis, il y a presque un an.
L’Esprit m’inspire, comme une évidence, de demander le sacrement. Oui, cette confirmation est mon chemin et elle m’attend.
Le choix de la préparation est un peu particulier. Un ami me parle de cours de théologie. J’ai faim et j’ai soif de connaissance théorique. Voilà ce qu’il me faut.
En éveil et en quête, j’ai la chance de trouver aussi sur mon chemin des amis qui me nourriront. Un livre, un extrait, une parole, une manière de prier… autant de partages, de dons que je reçois avec immense gratitude. Je me sens tellement maladroite finalement ! Et aussi parfois, tellement « indigne » de recevoir tous ces bienfaits. Comment puis-je prétendre à demander cette grâce du sacrement, moi qui suis tellement pauvre de tout ?
La rencontre avec l’évêque corrobore mon choix. Le sacrement de la confirmation n’est pas une médaille, ni un examen que l’on passe. C’est un don, pur, simple et gratuit. Il est même le sacrement des faibles. Les seules forces humaines peuvent vite s’amenuiser. L’Esprit reçu lors du baptême et redonné à la confirmation nous permet de puiser force, courage, discernement dans notre vie.
Le chemin parcouru à la veille de la confirmation est une immense louange et un immense merci à tous ceux que je croise dans ma famille, parmi mes amis, au travail, dans les loisirs…. Tous ceux qui, à leur manière me disent quelque chose de Dieu. Leurs actes et leurs paroles me forgent, sans même peut être qu’ils ne s’en rendent compte eux-mêmes !
Le 4 juin 2016, c’est avec humilité, reconnaissance et émotion que je reçois l’Esprit. Voici le premier jour du reste de ma vie… Une joie immense.